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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 14:26

Les Sages du Palais Royal ont donc jugé que la tauromachie était conforme avec le texte le plus fondamental de la République, à savoir la Constitution de 1958. Nous sommes dans un Etat de Droit et cette décision s’applique à tous.  

 

C’est avec fierté, mais aussi modestie, que je prends acte de cette sentence définitive du Conseil constitutionnel.

 

Fierté, car elle donne une nouvelle dimension à la corrida. Celle-ci est donc reconnue par la plus haute juridiction française comme une expression artistique dans les régions, comme la nôtre, où existe une tradition ininterrompue.

 

Modestie, car je ne veux pas alimenter le débat stérile avec les associations anti-taurines, qui n’ont plus, désormais, aucun artifice juridique pour arriver à leur fin. Je leur demande tout simplement de respecter la loi républicaine.

 

Plus largement, ce jugement est une très bonne nouvelle pour toute la filière taurine française, mais aussi pour les nombreuses Communes, comme Nîmes, qui organisent des manifestations taurines. C’est également une grande nouvelle pour les aficionados, dont je fais bien sûr partie, qui pourront continuer à célébrer cet art majeur, dont José TOMAS a donné la plus pure expression de toute l’histoire de la tauromachie, dimanche dernier, dans les arènes de Nîmes. 

 

J’ajoute que la décision de la plus haute juridiction française permet de garantir la survie de la race des taureaux de combat. Une interdiction aurait directement menacé la survie du toro bravo. Dernier aspect, et pas des moindres, en ces temps de récession, celui des retombées économiques des Férias, qui sont fort heureusement préservées.   

 

Pour résumer, les associations anti-taurines sont dans la position de l’arroseur arrosé. Leur démarche conforte indirectement l’organisation des corridas en France. Rien que pour cela, et avec un brin de provocation, il faudrait les en remercier : « INDULTO ! »      

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Jean-Paul Fournier